Culture

Située en Loire Atlantique, la Compagnie des mines de Montrelais fut l’une des premières mines de charbon françaises dont les premières mentions remontent à 1650, et la deuxième à utiliser, en 1757, la machine à feu de Thomas Newcomen, ses propriétaires ayant envisagé cette possibilité dès 1752.

Au moment où la région nantaise participe à l’histoire des indiennes de coton en Europe et au développement de la construction navale, le nouveau code minier imposé par le roi en 1744, qui simplifie les procédures liées aux nombreux conflit d’intérêts, permet le lancement dans les décennies qui suivent de l’exploitation du charbon à Montrelais.

En laissant la Grassière sur votre gauche et avant d’entrer dans le chemin, un panneau vous indique une masse rocheuse sur les coteaux de Bray (légèrement à gauche), c’est la grotte aux fées. « Les bonnes fées, toujours prêtes à rendre service, habitaient au bas du vallon de la Grassière. Un jour, pour un repas de fête, elles eurent besoin d’un porc. Une famille voisine avait une truie grasse qu’elle envoyait paitre chaque matin au champ. Les fées la prirent. Elle rentra à la ferme portant une bourse d’or à son cou. Une immense joie remplit le logis. On renvoya le lendemain la bête dans les mêmes lieux. Elle revint portant un lingot d’or, et ce fut la même chose lors de la troisième sortie. Mais elle ne revint plus ensuite, les fées avaient payé d’avance leur festin !